Les Temps modernes (la revue)
Introducing Les Temps qui restent
This text served as a program for the fabrication of Les Temps qui restent. Patrice Maniglier explains why the gesture that resulted in the creation of Les Temps Modernes after the Second World War can and must be reinstantiated today. It must no longer be accomplished, however, in the name of this open totalization that History was according to Sartre, but in the name of this other figure of totalization which is the irruption of the Terrestrial, on which the very idea of Modernity comes up against. The text concludes with a detailed description of the site, the project and its governance.
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Les oreilles sur Terre, à l’écoute de la polychronie
La philosophe Bernadette Bensaude-Vincent soutient ici que le régime temporel esquissé dans ce premier numéro des Temps qui restent se distingue effectivement de celui esquissé par Sartre en 1945. Non cependant parce qu’il impliquerait un futur incertain, problématique. Mais parce que la crise écologique actuelle nous conduit à interpréter littéralement l’expression « les temps qui restent », c’est-à-dire (1) à prendre en compte une pluralité de temporalités au lieu de spéculer sur le sens et le tempo de la flèche du temps et (2) à considérer les restes, résidus omniprésents, de trajectoires temporelles hétérogènes et enchevêtrées, qui composent des paysages-temps plus ou moins harmonieux.
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