Né un mardi vers 1h02 de l’année 1997, pendant la pub pour les yaourts aux fruits, c’est un garçon bélier ascendant scorpion et sagittaire qui voit le jour. Bébé, il a déjà deux ans d’avance sur son âge.
Enfant choyé, gâté, adoré, adulé, voir divinisé, il vole systématique la monnaie du pain sans aucune prise de sanction de la part de parents trop permissifs. Il développe ainsi très tôt un capital important qui lui permettra de devenir le seul intermittent du spectacle non précaire de France.
Batteur de profession, cinéaste par accident, il a obtenu un bac L, ce qui, aujourd’hui, fait de lui un fossile. Il est pourtant le plus jeune de sa bande. Ce paradoxe cosmique ne l’empêche pas de rester assis pendant tous les spectacles, comme si son corps était en grève contre l’enthousiasme. En résumé : trop jeune pour être vieux, trop vieux pour être jeune, trop assis pour être debout.
Sa formation musicale repose sur deux piliers : Booba pour la sagesse urbaine et Slipknot pour la destruction industrielle. Mi-philisophie de terrain vague, mi-carnage de chantier.
Il a travaillé avec Jul, mais il ne s’en vante qu’aux 15-17 ans, âge sacré où le mot “collaboration” devient légendaire et où “Jul” prend une dimension quasi mythologique.
Après quelques apparitions remarquées dans la boîte à image en tant que technicien qui passe dans le champs pendant que ça tourne, il s’essaye aux planches de la rue. Je vous vois venir : au moins il essaye.
Paraphrasons le : “La batterie, c’est surtout une question de lombaires”