My boy friend came back from war est une oeuvre pionnière de net.art d'Olia Lialina. Cette histoire interactive faite d'hyperliens, consultable dans un navigateur web, chronique l'histoire d'un couple qui se retrouve après la guerre. Crédits de l'image: © Olia Lialina, My Boyfriend Came Back From The War, 1996 Droits: got permission.

En 1997, la Kunsthalle de Hambourg est le premier musée à lancer un concours d’art sur internet, intitulé Extension. Cornelia Sollfrank réplique avec ironie à l’« extension » de la galerie sur Internet par son « extension féminine » : elle créé des artistes femmes fictives dans le monde entier, leur attribuant des adresses postales et mails. Puis génère 127 sites web en utilisant un programme qui copiait-collait des bouts d'HTML au hasard et les combinait automatiquement. Tandis que la Kunsthalle se félicitait de la participation importante de femmes, les prix étaient attribués aux artistes hommes. Sollfrank révéla alors son intervention, restée jusque là inaperçue, dans un communiqué de presse. Crédits de l'image: © Cornelia Sollfrank, Female Extension, 1997 Droits: got permission, http://www.artwarez.org/femext/index.html-https://anthology.rhizome.org/female-extension-Légende de l'image: got permission-http://www.artwarez.org/femext/index.html-https://anthology.rhizome.org/female-extension

Le cyberféminisme n'est pas... En septembre, Cornelia Sollfrank initie le First Cyberfeminist International à Documenta X de Kassel en Allemagne, où les participant.e.s se mettent d'accord pour ne pas définir le terme cyberféministe mais dire ce qu'il n'est pas. Cent antithèses ont été rédigées dans une multiplicité de langues du croate à l'indonésien, défiant l’idée d’un mouvement unifié ou consensuel. Deux autres éditions auront lieu, Next Feminist International en 1999 et Very Cyberfeminist International en 2001 Crédits de l'image: © Cornelia Sollfrank & Old Boys Network ed. 1998, First Cyberfeminist International-Droits: got permission-First Cyberfeminist International. Hamburg: obn-http://beingres.org/wp-content/uploads/2017/09/CyberfeminismInternational_Web710x1024.jpg Légende de l'image: got permission

Les zéros et les uns Lorsque les ordinateurs étaient des machines virtuellement réelles, les femmes ont écrit le logiciel sur lesquels elles tournaient. Et quand computer était un terme appliqué à des travailleurs en chair et en os, les corps qui les composaient étaient des femmes. Hardware, software, wetware, avant leur début et après leur fin, les femmes ont été les simulatrices, les assembleuses et les programmeuses des machines digitales. < Sadie Plant, Zeros & Ones. Dans cet essai très influent, Sadie Plant s'applique à casser l'idée reçue selon laquelle les technologies seraient une histoire d'hommes en faisant émerger des femmes dans l'histoire des sciences afin de démentir le lieu commun d'une technophobie féminine. Pour Plant, Internet s'accompagne d'un retour du principe féminin avec sa structure décentralisée, non hiérarchique et non linéaire. Elle a été critiqué pour sa vision exagérement optimiste de la technologie comme outil d'émancipation des femmes. Crédits de l'image: © HarperCollins Publishers, Sadie Plant, Zeros and Ones: Digital Women and the New Technoculture, 1998-Droits: requested at-Légende de l'image: requested at PF